MILLE BALAIS DE BOULEAU (2025) 


Typoesiah, le lettrage constitué par des troncs dans cette œuvre, a été créée à l’origine par l’artiste dans l’idée de pouvoir écrire des textes éphémères en pleine nature ou dans l’espace public avec des morceaux de bois trouvés au sol.


Cette œuvre "Mille balais de bouleau" fait référence à l’ouvrage de René Leconte  « Picauville d’hier à aujourd’hui », écrit en 2020 :  « (...) le métier de vannier et de marchand de balais dont il se vendait 1000 exemplaires  chaque semaine sur le marché de Carentan en Normandie dans les années 1920 ».


Si vous le souhaitez, vous pouvez tenter de décrypter les quelques mots inscrits dans cette œuvre en lien avec l’histoire de l’artisanat de local.


Le fond du tableau est constitué de sable de schiste de la région et les troncs de bouleau et de saule, coupés à même la lande, ont été peints à la chaux sur place.


Le sable de schiste a été digéré par la terre et les troncs de bois ainsi que leurs tiges métalliques ont été recyclées par les Services Techniques de la commune. 


Cette œuvre a été réalisée et exposée, avec 10 autres œuvres, dans le cadre de l’exposition “Sur le sentier des potiers” l’été 2025, dans la lande de Mortefemme à Vindefontaine.


Une initiative portée par la nouvelle commune de Picauville en collaboration avec ses habitants bénévoles et ses services techniques. En savoir plus sur l’exposition : www.picauville.fr


Message à l'artiste :   martinlanginieux@lilo.org

AL VERDE (2024)

Le texte comme prétexte...


Il y a là, dans ce dispositif, un dialogue entre le sensible et le rationnel, entre la pérennité et la fugacité, entre l'abondance et la frugalité... chaque jour, le matin, le soir, dans la nuit, dans la pluie et le vent,  ces deux mots se disloquent  et disparaissent peu à peu jusqu’à ne plus laisser d’écritures et de traces. 


"Je ne l’ai pas vu, mais je soupçonne aussi que quelques hérons blancs ou cendrés, habitant du fleuve Magra  et de son torrent le Verde, sont venus eux aussi décomposer les mots avec leurs becs..."  M_x

CRUDITÉ (2023) 

EAU (2024)

TRE RIGHE (2024) / Collaboration :  Irène Puglisi & Martin Langinieux

PORRO (poireau - 2025)

SÈVE SANG ( roseau, berce commune - 2025)

FARINE ŒUFS (2025)

PAILLE CHARBON FARINE PINE DE PIN CAROTTE

(Expérimenter l'art frugal en résidence à La générale - 2024)

MAGNIOLA ROSEAU (2024)

MAÏS (2024)

MAGNIOLA RADIS NOIR CONCOMBRE BERCE COMMUNE (2024)

CODE (figuier roseau - 2024)

  Art digital

"MÉMOIRES URBAINES " Expo virtuelle de douze œuvres digitales et photographies de rue (2015 - 2022) 


"Pour la réaliser cette série,  j'ai photographié de la matière urbaine : des affiches, journaux et autres déchets urbains produits par l'homme et se trouvant en état de décomposition dans mon quartier à Paris.

 

Puis, avec mes outils de mon ordinateur, j'ai continué à décomposer cette matière jusqu'à la recomposer et la figer.


J'ai ensuite réalisé un reportage en photographiant les murs de mon quartier à Paris pour exposer ensuite virtuellement ces fresques numériques. 

 

Les images ainsi recomposées n'ont presque plus rien à voir avec les images initiales, mais, une fois figées, je n'oublie pas leurs vies passée, leurs métamorphoses au gré des aléas météorologiques ou technologiques. Je n’oublie pas non plus les gens qui ont conçus ces matières urbaines et ceux qui les ont regardées ou utilisées". M_x


  • Textes sur les œuvres (FR)

    Depuis 2023, Martin Langinieux, après une longue période de production 100% digitale, expérimente l'art frugal avec l'utilisation du végétal en proposant de faire dialoguer le virtuel et le réel, la matière avec l'immatériel, les temps primitifs avec notre époque et les flux d’énergie qui traversent les machines, les espaces et les organismes vivants.


    L'appelation "art frugal" traduit sa volonté de produire ces créations avec sobriété (outil, materiel, énergie). 


    " Formellement, la ligne droite est un motif récurrent que j’utilise dans mon travail. Non pas que la droiture me plaît ou me déplaît mais plutôt parce qu’elle symbolise la rationalité de l’ingénierie  de la production humaine à l’image des briques ou des pixels utilisés pour créer et construire toutes choses.


    Je ne tente donc pas d’imiter la nature, formellement plus organique et dans laquelle l’angle droit parfait n’existe pas, mais plutôt de dialoguer avec elle en tant que producteur d'artéfacts.


    De ce motif et de ce dialogue est née Typoesiah" . M_x 



    TYPOESIAH 


    "L'idée première était de pouvoir écrire frugalement avec des petits morceaux de bois ramassés au sol et de les casser à la main pour pouvoir ensuite composer des mots ou des phrases fugaces par terre.


    La deuxième idée était de m'inspirer du langage informatique binaire pour faire dialoguer ces deux écosystèmes, le végétal et le digital." M_x



    MILLE BALAIS DE BOULEAU (2025)


    Cette œuvre "Mille balais de bouleau" fait référence à l’ouvrage de René Leconte  « Picauville d’hier à aujourd’hui », écrit en 2020 : « (...) le métier de vannier et de marchand de balais dont il se vendait 1000 exemplaires  chaque semaine sur le marché de Carentan dans les années 1920 »


    Si vous le souhaitez, vous pouvez tenter de décrypter les quelques mots inscrits dans cette œuvre en lien avec l’histoire de l’artisanat local.


    Le fond du tableau est constitué de sable de schiste de la région et les troncs de bouleau et de saule, coupés à même la lande, ont été peints à la chaux sur place.


    Le sable de schiste a été digéré par la terre et les troncs de bois ainsi que leurs tiges métalliques ont été recyclées par les Services Techniques de la commune. 


    Cette œuvre a été réalisée et exposée, avec 10 autres œuvres, dans le cadre de l’exposition “Sur le sentier des potiers” l’été 2025, dans la lande de Mortefemme à Vindefontaine.


    Une initiative portée par la nouvelle commune de Picauville en collaboration avec ses habitants bénévoles et ses services techniques. En savoir plus sur l’exposition : www.picauville.fr 



    AL VERDE (2024)


    Deux mots fait de brindilles collées au miel sur une pierre blanche dans le lit de l’eau qui traverse la ville toscane de Pontremoli non loin de atelier de l'artiste.


    Le texte comme prétexte...Il y a là, dans ce dispositif, un dialogue entre le sensible et le rationnel, entre la pérennité et la

    fugacité...chaque jour, le matin, le soir, dans la nuit, dans la pluie et le vent, ces deux mots se disloquent et disparaissent peu à peu jusqu’à ne plus laisser d’écritures et de traces. 


    "Je ne l’ai pas vu, mais je soupçonne aussi que quelques hérons blancs ou cendrés, habitant du fleuve Magra et de son torrent le Verde, sont venus eux aussi décomposer les mots avec leurs becs..."  M_x



    EAU (2024 )

    Même principe que la vidéo "AL VERDE"



    CRUDITÉ (2024)


    En lien avec la vidéo "Crudité", ce texte est le décodage du texte écrit avec la Typoesiah sur l’affiche Post on  se trouvant au centre de Pontremoli (voir "Galerie").


    Sa pelure noire,

    épaisse et rugueuse,

    tranche sur ma peau

    fine et laiteuse.

    Sa chaire blanche,

    crue et veineuse,

    pique mes muqueuses

    molles et visqueuses. 


    M_x




    TRE RIGHE (2024)

    Irène Puglisi et Martin Langinieux.


    Nous nous sommes rencontrés à Pontremoli lors de l'une des manifestations précédentes de «Oscillazioni» et nous avons décidé d'unir nos univers artistiques pour proposer cette performance vidéo.


    Parole d'Irène : 


    Pour moi, la vie urbaine est un moyen de trouver de la beauté dans tous les éléments que je vois tous les jours et que je considère esthétiquement irréel. Dans cette idée, je travaille avec les plaques de gaz urbaines, symbole de stabilité et de durée dans le temps. Dans mon travail, la couleur Il est très importante ainsi que les  textures de ces l'éléments, car il y a comme une radiographie qui me permet de voir en profondeur. Trois lignes qui permettent de restituer l'alternance du plein et du vide, de la vie et de la mort. Un caleidoscope pour étudier ce que sont trois lignes, comment elles sont séparées et à la fois unies. Parfois, elles sont très éloignées dans l’espace et le temps, hors de tout contexte.


    Trois lignes qui rappellent les rails d'un train, qui ne semble avoir ni début ni fin et sans jamais rejoindre. Elle restent en place en créant la symbolique d'une forme de confrontation.


    Parole de Martin : 


    Pour moi, la ligne droite est un élément très important dans mon travail artistique. C'est un signe qui symbolise l'ingénierie humaine tels les briques permettant de construire un bâtiment.


    Ces trois lignes définies par trois barres de fer, semblant insignifiantes, ont été crées pour résoudre une fonction spécifique dans l'écosystème d'une ville.


    Et comme une ville, chaque œuvre à ses propres processus de production. Dans cette vidéo, nous voulions travailler entre artistes mais aussi avec les habitants et les passants de cette rue pour participer à l'impression de ces trois bandes blanches sur ce tissus rouge.


    Une vidéo qui rélève notre lien fort avec le sol, et comme Irène, j'aime voir dans les choses insignifiantes la complexité et la poésie qui peuvent émaner de ce qui nous entoure ».



    TABLEAUX VÉGÉTAUX (2023-2024)


    "Faire avec peu, avec ce que j'ai sous la main et avec mes mains, par exemple avec des pelures de légumes, des feuilles, de la farine, un cutter, des ciseaux avec cette question que je me pose, en tant qu'artiste, de la manière dont je produis mes œuvres tout comme la façon que j'ai de consommer en tant que citoyen. Les œuvres végétales présentées sont constituées de poireaux, radis, concombres, navets, feuilles de magniola, maïs, figues, etc". M_x



    ART DIGITAL


    Mémoires urbaines (2015 - 2022)


    "Pour la réaliser cette série,  j'ai photographié de la matière urbaine : des affiches, journaux et autres déchets urbains produits par l'homme et se trouvant en état de décomposition dans mon quartier à Paris.


      Puis, avec mes outils de mon ordinateur, j'ai continué à décomposer cette matière jusqu'à la recomposer et la figer.


    J'ai ensuite réalisé un reportage en photographiant les murs de mon quartier à Paris pour exposer ensuite virtuellement ces fresques numériques. 


     Les images ainsi recomposées n'ont presque plus rien à voir avec les images initiales, mais, une fois figées, je n'oublie pas leurs vies passée, leurs métamorphoses au gré des aléas météorologiques ou technologiques. Je n’oublie pas non plus les gens qui ont conçus ces matières urbaines et ceux qui les ont regardées ou utilisées". M_x



  • Testi sulle opere (IT)

    Dal 2023, Martin Langinieux, dopo un lungo periodo di produzione digitale al 100%, sperimenta un'arte frugale con l'uso delle piante proponendosi di creare un dialogo tra il virtuale e il reale, il materiale con l'immateriale, i tempi primitivi con il nostro dell’epoca e dei flussi energetici che attraversano macchine, spazi e organismi viventi.


    Il soprannome di "arte frugal" traduce la sua volontà di produrre queste creazioni con sobrietà (strumenti, materiali, energie).


    " Formalmente, la linea retta è un modello ricorrente che uso nel mio lavoro. Non che la rettitudine mi piaccia o mi dispiaccia, ma piuttosto perché simboleggia la razionalità dell'ingegneria della produzione umana a immagine dei mattoni o dei pixel usati per creare e costruire tutte le cose.


    Quindi non cerco di imitare la natura, formalmente più organica e in cui l'angolo retto perfetto non esiste, ma piuttosto di dialogare con essa come produttore di manufatti.


    Da questo motivo e da questo dialogo è nata Typoesiah".



    TYPOESIAH


    "La prima idea era quella di poter scrivere in modo frugale con piccoli pezzi di legno raccolti da terra e di romperli a mano per poter poi comporre fugaci parole o frasi a terra.


    La seconda idea è stata quella di trarre ispirazione dal linguaggio informatico binario per creare un dialogo tra questi due ecosistemi, quello vegetale e quello digitale". M_x



    MILLE BALAIS DE BOULEAU (2025)


    Quest'opera, "Mille scope di betulla", fa riferimento al libro di René Leconte "Picauville da ieri a oggi", scritto nel 2020: "(...) il mestiere di cestaio e venditore di scope, di cui si vendevano 1.000 copie ogni settimana al mercato di Carentan negli anni '20".


    Se lo desiderate, potete provare a decifrare queste poche parole incise nell'opera, che si riferiscono alla storia dell'artigianato di Picauville.


    Lo sfondo del dipinto è realizzato con sabbia di scisto della regione, e i tronchi di betulla e salice, tagliati direttamente dalla brughiera, sono stati dipinti a calce sul posto.


    La sabbia di scisto è stata digerita dalla terra, e i tronchi di legno e le loro aste metalliche sono stati riciclati dai Servizi Tecnici della città.


    Quest'opera è stata creata ed esposta, insieme ad altre 10 opere, nell'ambito della mostra "Sulle orme dei vasai" nell'estate del 2025, nella brughiera di Mortefemme a Vindefontaine.


    Un'iniziativa promossa dal nuovo comune di Picauville in collaborazione con i suoi residenti volontari e i servizi tecnici. Per saperne di più sulla mostra: www.picauville.fr



    AL VERDE (2024)


    Due parole fatte di rametti incollati al miele su una pietra bianca nel letto d’acqua che attraversa la città toscana di Pontremoli non lontano dal mio lavoratorio.


    Il testo come pretesto...In questo dispositivo c’è un dialogo tra il sensibile e il razionale, tra la permanenza e la fugacità...ogni giorno, mattina, sera, notte, con pioggia e vento, queste due parole si sfaldano e scompaiono poco a poco fino a quando non più scrittura e tracce. 


    "Non l’ho visto, ma sospetto anche che alcuni aironi bianchi o cendrati, abitanti del fiume Magra e del suo torrente il Verde, siano venuti anche loro a decomporre le parole con i loro becchi..."  M_x



    EAU (2024 )

    Stesso principio del video "AL VERDE"



    TRE RIGHE (video 2024)

     Irène Puglisi e Martin Langinieux.


    Ci siamo incontrati a Pontremoli durante una delle precedenti mostre di “Oscillazioni” e abbiamo deciso di unire i nostri linguaggi artistici per proporvi questa video-performance.


    Parola di Irene:


    "Per me la stampa urbana è un modo per trovare la bellezza negli elementi che vediamo ogni giorno e che consideriamo esteticamente irrilevanti.


    Per questo motivo lavoro con i tombini, simbolo di stabilità e durevolezza nel tempo. Nel mio lavoro il colore è molto importante.

    Grazie al rilievo creato con il colore riesco a comprendere la texture dell'elemento, come se fosse una radiografia, che mi permette di vedere in profondità.


    Tre, sono quelle linee che ti restituiscono l’alternanza del vuoto e del pieno, della vita e della morte.


    Un caleidoscopio per scoprire cosa c'è tra tre linee. Cosa li separa davvero? Cosa li unisce? - A volte sono molto lontani nello spazio e nel tempo, fuori da ogni contesto.


    Tre linee assegnate ai binari di un treno, seguono il percorso senza inizio né fine, muovendosi parallelamente senza mai incontrarsi. Il segreto sta nel vuoto che si crea tra una linea e un’altra. È nel vuoto che si possono scoprire le modalità per incontrarsi”.


    Parola di Martin:


    "Per me la linea retta è una componente molto importante nel mio lavoro artistico. È un segno che simboleggia l'ingegneria umana, come i mattoni usati per costruire un edificio.


    E queste tre sbarre di ferro, apparentemente prive di interesse, sono state create per assolvere ad una funzione specifica nell'ecosistema di una città.


    E come una città, ogni opera ha la propria modalità di produzione. In questo video abbiamo voluto lavorare insieme, tra artisti ma anche con gli abitanti e i passanti di questa strada per partecipare alla stampa di queste tre strisce bianche sul tessuto.


    Un video che evidenzia il nostro importante legame con il suolo e, come Irene, mi piace vedere in segni insignificanti la complessità e la poesia che può emanare ciò che ci circonda”.



    "CRUDITÉ" (2024 - Ravanello nero)


    In collegamento con il video "CRUDITÉ", questo testo è la decodifica del testo scritto con il carattere Typoesiah sul poster Post on che si trova centro di Pontremoli (vedi "Galerie").


    La sua pelle nera,

    spessa e rugosa,

    taglia sulla mia 

    pelle vellutata 


    e la sua carne bianca,

    cruda e venosa,

    pizzica la mia gola

    morbida e viscosa



    QUADRI VEGETALI (2023-2024)


    "Fare con poco, con quello che ho a portata di mano e con le mani, ad esempio con le bucce, le foglie, la farina, un taglierino, una forbice perché mi pongo la domanda, come artista, del modo in cui produco le mie opere nonché del modo in cui consumo come cittadino. Le opere vegetali presentate sono costituite da porri, ravanelli, cetrioli, rape, foglie di magnola, canne, fichi, ecc". M_x



    Arte digitale (2015-2022)



    MEMORIE URBANE


    "Per creare questa serie, ho fotografato materiali urbani: manifesti, giornali e altri rifiuti urbani artificiali trovati in stato di decomposizione nel mio quartiere parigino.


    Poi, usando i miei strumenti informatici, ho continuato a scomporre questo materiale fino a ricomporlo e fissarlo.


    Ho poi creato un reportage fotografico, sempre sui muri del mio quartiere parigino, per esporre virtualmente questi affreschi digitali.


    Le immagini ricomposte non hanno quasi nulla a che fare con quelle iniziali, ma una volta congelate, non dimentico le loro vite passate, le loro metamorfosi in balia delle intemperie o dei rischi tecnologici. Non dimentico nemmeno le persone che hanno creato questi materiali urbani e coloro che li hanno visti o utilizzati". M_x

     



  • Texts on works (EN)

    Since 2023, Martin Langinieux, after a long period of 100% digital production, has been experimenting with frugal art using plants, proposing to create a dialogue between the virtual and the real, matter with the immaterial, primitive times with our era and the energy flows that pass through machines, spaces and living organisms.


    The term 'frugal art' reflects his desire to produce these creations with sobriety.


    "Formally, the straight line is a recurring pattern that I use in my work. Not that I like or dislike righteousness, but rather because it symbolizes the rationality of human production engineering in the image of bricks or pixels used to create and build all things.


    So I am not trying to imitate nature, formally more organic and in which the perfect right angle does not exist, but rather to dialogue with it as a producer of artifacts.


    From this pattern and dialogue was born Typoesiah".



    TYPOESIAH


    "The initial idea was to be able to write frugally with small pieces of wood picked up from the ground and break them by hand to then compose fleeting words or sentences on the ground.


    The second idea was to draw inspiration from binary computer language to create a dialogue between these two ecosystems, the plant and the digital." M_x



    MILLE BLAIS DE BOULEAU (2025)


    This work, "A Thousand Birch Brooms," refers to René Leconte's book "Picauville from Yesterday to Today," written in 2020:

    "(...) the trade of basket weaver and broom seller, of which 1,000 copies were sold each week at the Carentan market in the 1920s."


    If you wish, you can try to decipher these few words inscribed in the work, which relate to the history of Picauville's crafts.


    The background of the painting is made of shale sand from the region, and the birch and willow trunks, cut directly from the moorland, were painted with lime on site.


    The shale sand was digested by the earth, and the wooden trunks and their metal rods were recycled by the town's Technical Services.


    This work was created and exhibited, along with 10 other works, as part of the exhibition "On the Potters' Trail" in the summer of 2025, in the Mortefemme moorland in Vindefontaine.


    An initiative led by the new municipality of Picauville in collaboration with its volunteer residents and technical services. Learn more about the exhibition: www.picauville.fr



    AL VERDE (2024)


    Two words made of twigs glued with honey on a white stone in the bed of water that crosses the Tuscan town of Pontremoli not far from my workshop.


     The text as a pretext...There is a dialogue between the sensible and the rational, between permanence and fugacity...every day, morning, evening, night, with rain and wind, these two words disintegrate and gradually disappear until no more writing and traces. 


    "I have not seen it, but I suspect also that some white or cindrados herons, inhabitant of the river Magra and its torrent the Verde, came as well to decompose the words with their beaks..." M_x



    EAU (2024)

    Same principle as the video "AL VERDE"



    TRE RIGHE (2024)

    Irène Puglisi and Martin Langinieux.


    We met in Pontremoli during one of the previous events of "Oscillazioni" and we decided to unite our artistic languages ​​to propose this video performance.


    Irène's words:


    For me, urban life is a way to find beauty in all the elements that I see every day and that I consider aesthetically unreal. In this idea, I work with urban gas plates, a symbol of stability and duration in time. In my work, color is very important as well as the textures of these elements, because there is like an X-ray that allows me to see in depth. Three lines that allow to restore the alternation of full and empty, of life and death. A kaleidoscope to study what three lines are, how they are separated and at the same time united. Sometimes, they are very far apart in space and time, out of any context.


    Three lines that recall the rails of a train, which seem to have neither beginning nor end and without ever joining. They remain in place by creating the symbolism of a form of confrontation.


    Martin's words:


    For me, the straight line is a very important element in my artistic work. It is a sign that symbolizes human engineering, like, for example, bricks allow you to build a building.


    These three lines defined by three iron bars, seemingly insignificant, were created to solve a specific function in the ecosystem of a city.


    And like a city, each work has its own production processes. In this video, we wanted to work between artists but also with the inhabitants and passers-by of this street to participate in the printing of these three white stripes on this red fabric.


    A video that highlights our strong connection with the ground, and like Irene, I like to see in insignificant things the complexity and poetry that can emanate from what surrounds us.



    CRUDITÉ (2024)


    In connection with the video "Crudité", this text is the decoding of the text written with the typo Typoesiah on the poster Post on "Pelli"  being in the center of Pontremoli (see "Gallery").


    His black skin,

    thick and rough,

    slice on my skin

    fine and milky


    and his white flesh,

    craving and venous,

    It’s biting my throat

    soft and viscous


    PLANT PAINTINGS (2023-2024)


    Working with little, with what I have on hand and with my hands, for example, vegetable peelings, leaves, flour, a box cutter, scissors, with the question I ask myself, as an artist, about the way I produce my works as well as the way I consume as a citizen. The plant works presented are made up of leeks, radishes, cucumbers, turnips, magnoola leaves, corn, figs, etc.



    URBAN MEMORIES (2015 - 2022)


    "To create this series, I photographed urban materials: posters, newspapers, and other man-made urban waste found in a state of decomposition in my Paris neighborhood.


    Then, using my computer tools, I continued to decompose this material until I recomposed and fixed it.


    I then created a photo report, again on the walls of my Paris neighborhood, to virtually exhibit these digital frescoes.


    The recomposed images have almost nothing to do with the initial images, but once frozen, I don't forget their past lives, their metamorphoses at the mercy of weather or technological hazards. I also don't forget the people who created these urban materials and those who viewed or used them." M_x

Galerie

Expos

EXPO RANDO LAND ART - Été 2025

"Mille balais de bouleau" (Vindefontaine - Normandie - France)

https://www.ot-baieducotentin.fr/jy-suis/randonnees/

MOSTRA VIDEOSCILLAZIONI - Été 2024

"Arte frugale" (Pontremoli - Italia)


RESIDENCE DE TRAVAIL À LA GÉNÉRALE  - Printemps 2024

 "Expérimenter l'art furgal" - (Paris, IFrance)

MOSTRA OSCILLAZIONI - Été 2023

 "Decomposizione" - (Pontremoli, Italia)

Martin Langinieux (M_x)

(FR) - Depuis 2023, Martin Langinieux, après une longue période de production 100% digitale, expérimente l'art frugal. Une nouvelle approche qui traduit sa volonté de produire ces créations avec sobriété (outil, materiel, énergie). Il n’a jamais voulu se consacrer à un seul art : son parcours non linéaire et son esprit de recherche lui font explorer des univers contrastés, du design de mobilier au graphisme, de la peinture à la photographie. Artiste  travaillant entre Paris et Pontremoli. Formé à l’Académie Charpentier et à l’Ecole de Création de Mobilier (ECM) à Paris.

(IT) - Dal 2023, Martin Langinieux, dopo un lungo periodo di produzione 100% digitale, sperimenta un'arte frugale. Un nuovo approccio che riflette il suo desiderio di produrre queste creazioni con sobrietà (strumenti, materiali, energia). Non ha mai voluto dedicarsi a una sola arte: il suo percorso non lineare e il suo spirito di ricerca lo portano a esplorare universi contrastanti, dal design di mobili alla grafica, dalla pittura alla fotografia. Artista che lavora tra Parigi e Pontremoli. Formatosi presso l'Académie Charpentier e l'Ecole de Création de Mobilier (ECM) di Parigi.

(EN) - After 2023, Martin Langinieux, after a long period of 100% digital production, experiences frugal art. A new approach here translated is the desire to produce these creations with sobriety (outil, material, energy). I don't want to be consecrated to a single art: they are non-linear parks and are esprit de recherche he font explorer of contrasting universes, of furniture design in graphism, of painting in photography. Working artist between Paris and Pontremoli. Trained at the Académie Charpentier and the Ecole de Création de Mobilier (ECM) in Paris.